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19 avr. 2018

« A bout de mères, les diables bleus m’emportent » - Rachel D. FORÊT



Rachel D. FORÊT nous embarque dans un recueil de nouvelles très touchantes et bouleversantes ! Accrochez votre ceinture.

Année de parution : 2015
Nombre de pages : 140
ISBN : 979-1092953152
Editions : Autoéditions

Résumé (quatrième de couverture) :

Comme les deux faces indissociables d'une médaille,
la maternité a son revers.
Les mères amères sont à bout.
Le reflet dans le miroir s'est teinté des plus sombres pensées,
des plus noirs desseins.
Mères monstrueuses, égoïstes, passives, impuissantes...
Qu'elles subissent, agissent ou réagissent,
elles souffrent à travers et pour leur enfant.
Derrière la comédie des apparences,
les neuf nouvelles de ce recueil explorent les facettes obscures de l'âme humaine.

Quelques mots sur l’auteure :

En couple depuis 10 ans et mère de deux garçons, 1 de six ans et 1 bébé. Éducatrice spécialisée à ses heures perdues (35h par semaine) et le reste du temps, elle alterne entre plusieurs rôles : conjointe parfaite, maman disponible (mais jamais assez), lectrice assidue (et éclectique), apprentie scribouillarde (ou auteure en herbe si vous préférez).
Très sociable même si elle préfère nettement la tranquillité. Elle préfère les dîners entre amis que les sorties en boîtes de nuit et aller flâner dans une librairie plutôt que de se perdre dans les rayons fringues.
Petite conclusion : Rachel pour l’hommage, D. pour le présent (son mari, son fils) et Forêt pour les racines maternelles (Non sa mère ne s’appelle pas Forêt et heureusement pour elle, mais son prénom y est rattaché). Le tout la constitue. [Source_Babelio]

Maintenant, place au livre !

Ce livre m’a été conseillé par une auteure que j’affectionne particulièrement, tant sur le pan humain que sur le pan écriture, elle se reconnaitra ;)

Nous plongeons dans un recueil de nouvelles à la plume légère malgré les sujets abordés. Et non, ils ne sont pas simples et heureusement, Rachel nous transporte avec ses mots et son style.

Elle a décidé d’aborder la face cachée de la maternité, ces côtés sombres et non convenus que l’on aborde jamais car il est convenu d’aimer son enfant, plus que tout au monde et de le protéger de tout. Mais quand on devient mère, est-ce qu’à tous moments on chéri ? Je ne sais pas et je ne pourrais pas répondre à cette question !
Je préfère vous parler du bouquin J que j’ai dévoré au passage ! Et oui, cette plume est addictive !

Rachel nous propose neuf nouvelles, neuf façons différentes de voir les choses dans la maternité, neuf personnages principaux, tout aussi différents.
Certaines sont intrigantes, d’autres dérangeantes, mais une chose est sûr c’est qu’elles sont toutes bouleversantes.

Chaque histoire apporte son lot de questionnement et de réflexion. Chacune d’elle touche un point sensible au plus profond de moi et je dois dire qu’à certains moments il faut avoir les tripes accrochées et la tête en place sinon, on plonge dans une sorte de noirceur !
Je ne cache rien, ce recueil est noir et pourtant donne de l’espoir pour certaines nouvelles !

Ce livre est un paradoxe entier ! Oui, tout comme la maternité finalement. Qui sommes-nous pour juger ? Qui sommes-nous pour imposer notre vision des choses ? Qui sommes-nous pour dire telle ou telle chose ?
Chacun à sa propre vérité et ses propres sentiments. Parfois les choses nous révoltent et c’est ce que nous montre Rachel D. Forêt dans ces nouvelles.

Je n’ai pas apprécié certaines nouvelles car certains mots pour moi ne sont pas forcément bien choisit ou encore m’ont révolté, mais n’est-ce pas cette révolte que l’auteure a voulu dénoncer ? Je ne sais pas, mais j’ai trouvé dur ! Je ne pouvais apprécier.

Cependant, j’ai apprécié la plume, la douceur du style et heureusement. En tout cas, je ne sors pas indemne de cette lecture. Elle a fait ressortir en moi tout un tas d’émotions, pas forcément sympathiques. Mais d’autres comme la réflexion de la reconstruction, celle-ci oui, j’approuve.

Il est à noter que « « À bout de mères » est l'aboutissement de ma petite thérapie personnelle. Puisse-t-il être l'occasion pour chacun d'entre vous de se déculpabiliser ou de porter un regard plus indulgent à ces mères en souffrance. » Extrait. 

Voici les titres des différentes nouvelles : Apparences, Aokigahara, Nuit invisible, Un prénom si ressemblant, Lettre à moi-même, Clichés, Shégué, La chose, J'aurais aimé.

Je vous conseille ce recueil, aussi bouleversant qu’intrigant !

2 commentaires: